Fraude : Symantec pointe du doigt les sites de rencontre

0
98

Selon une étude publiée par l’éditeur de solutions de sécurité Symantec, près de la moitié des utilisateurs français de services de rencontres en ligne ont été victimes de courriers indésirables et de fraudes.

L’étude a été réalisée par le cabinet indépendant Reputation Leaders pour le compte de Norton by Symantec, auprès d’un échantillon représentatif de 3 038 usagers de 18 à 34 ans possédant un appareil mobile connecté à internet, en France, en Allemagne et au Royaume-Uni du 17 au 25 août 2015. L’étude montre que plus de la moitié (56%) des 18-34 ans français ont déjà utilisé un service de rencontres en ligne. Ils y passent en moyenne 18 jours par an. Il s’avère que les utilisateurs français ont été davantage victimes de spams et de fraudes en ligne en utilisant ces services (58%, contre 46% des utilisateurs français et 41% des utilisateurs britanniques), selon l’étude.

Plus grave, parmi ceux ayant envoyé des images ou des vidéos privées osées, un tiers a été menacé de leur publication public, un phénomène de chantage en vogue baptisé “revenge porn” : cela représente 29%, dont 9% des cas où le chantage est allé jusqu’à son terme, et donc à la publication effective des contenus privés.

Parmi les informations disponibles vie l’étude, on apprend que 33% des utilisateurs français mentent sur leur poids et 31% sur leur personnalité et leurs centres d’intérêt. Près d’un quart des sondés mentent sur leur situation maritale et 42% ont fait la rencontre en ligne de quelqu’un qui se présentait comme célibataire alors qu’il était engagé dans une relation.

« Tout ce qui est publié en ligne est visible par tout un chacun. Il importe donc d’être prudent quant aux informations identifiables que vous utilisez dans votre profil de rencontres », souligne Symantec dans un communiqué, appelant notamment à vérifier l’identité de son interlocuteur et à ne pas cliquer sur des liens proposés par de nouveaux contacts.

« Un grand nombre de faux profils sont gérés par des programmes appelés “bots”, qui sont conçus pour vous inciter à cliquer sur un lien débouchant sur des sites porno, des sites de webcams, des logiciels malveillants ou des fraudes, dont le seul but est de récupérer vos informations de carte de crédit », met en garde l’éditeur américain.