C’est au tour de l’éditeur de l’application de messagerie instantanée et VoIP Viber d’annoncer le déploiement progressif du chiffrement de bout en bout des conversations dans le but de protéger les échanges et la confidentialité.
L’application de messagerie Viber, gérée par le groupe japonais Rakuten, a annoncé mardi qu’elle allait commencer à chiffrer les conversations vocales et vidéos, ainsi que les messages textes et photos de bout en bout, de manière à ce que seul le destinataire puisse y accéder. L’annonce fait directement suite à celle de WhatsApp (filiale de Facebook) datant du 5 avril, et ayant communiquer sur la même mesure auprès de son milliard d’utilisateurs.
« Nous prenons la sécurité et la vie privée de nos utilisateurs très au sérieux, et il est primordial qu’ils se sentent en toute confiance et protégés en utilisant Viber », a relevé Michael Shmilov, le directeur des opérations, dans un communiqué.
Dans la foulée, Viber ajoute aussi une fonction de gestion des “hidden chats”, permettant de masquer les conversations et de les dérouiller sur chaque appareil grâce à un code PIN à 4 chiffres ou une empreinte biométrique.
Viber revendique aujourd’hui plus de 711 millions d’utilisateurs dans le monde et compte bien leur offrir une protection digne de ce nom. Dans cet optique sécuritaire, le chiffrement des messages de bout en bout empêchera quiconque (même le service de messagerie lui-même) d’accéder aux échanges. Bien entendu, les autorités de certains pays ne voient pas cette généralisation du bon œil…. mais a t-on encore un autre choix aujourd’hui où tout est soumis à la surveillance généralisée ? A chacun de juger.
Selon le Guardian, outre WhatsApp et Viber, Facebook réfléchit à accroître la sécurité de son Messenger, et il en est de même pour Snapchat et Google. Le FBI a du soucis à se faire !
Dans le milieu des messageries instantanées chiffrées, l’application la plus réputée actuellement reste Telegram, d’origine russe, me^me s’il est de création antérieur : WhatsApp en 2009, Viber en 2010 et Telegram en 2013.
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