BlackBerry – Le gouvernement indien a commencé l’interception des communications

1
83

Selon un rapport, toutes les grandes entreprises de télécommunications indiennes, y compris Vodafone en Inde, ont accepté de partager en temps réel l’interception des appels BlackBerry et les services de données sur leurs réseaux avec les agences de sécurité pour répondre à la demande du gouvernement indien.

Research In Motion (RIM), le fabricant du BlackBerry, a du fournir les éléments relatifs aux services Internet BlackBerry. Ce qui doit être fait en concertation avec les prestataires de services concernés et les organisations d’interception de la loi.

Plus tôt en 2011, le gouvernement a fixé la date limite pour RIM afin d’arriver à mettre en place des installations d’interception localisées en Inde. Les agences de sécurité du pays ont essayé d’obtenir de l’entreprise l’installation de serveurs locaux afin qu’ils puissent accéder et contrôler le flux de messages dans le but de “mettre en œuvre une meilleure sécurité dans le pays“.

Le ministère de l’Intérieur a ordonné l’interception d’environ 10 000 téléphones et près de 1 300 e-mails entre octobre et décembre 2012. Selon un rapport publié par un journal indien, près de 500 nouvelles adresses e-mails de personnes ont été ajoutées aux 800 mails existants déjà sous surveillance.

La plupart des demandes de surveillance émanes de l’Intelligence Bureau, du Bureau de contrôle des stupéfiants, de la Direction du renseignement du revenu, du renseignement de l’armée, ainsi que des unités de renseignement des États suivi par les départements de police de l’Andhra Pradesh et du Maharashtra.

Les écoutes téléphoniques pour détecter l’évasion fiscale par les autorités fiscales n’est cependant pas autorisé. Selon la Loi en Inde datant de 1885, le gouvernement est autorisé à intercepter ou de détenir des messages, s’il est convaincu qu’il est nécessaire de le faire dans l’intérêt de la souveraineté, de l’intégrité, de la sécurité de l’État, ou à l’ordre public, ou pour empêcher l’incitation à la commission d’une infraction.

Les commentaires sont fermés.