Le 8 avril, TV5 Monde a été victime d’un piratage soit disant “sans précédent”. Aucun cybercriminel n’avait jusqu’alors stoppé l’émission d’une chaîne. Certes, mais réussir à le faire dans le cas présent est du même niveau que la prise de contrôle d’un compte Twitter officiel…
“Sans précédent”, “incroyable”, “effrayante” : les médias n’ont-ils pas un peu exagérer la chose ? La cyberattaque en question contre la chaîne française a choqué le pays, mais cette dernière est pourtant des plus banale, comme il y en a des milliers chaque jour. La cause de cela ? L’usage d’un ver malveillant dans les systèmes informatiques de la chaîne puis la récupération des identifiants. Simple comme bonjour ?
Si l’on résume les faits, cela pourrait ressembler à ça :
- Perturbation et arrêt de la diffusion des 11 chaînes de TV5MONDE (pendant 20 heures)
- Destruction complète du réseau interne de TV5Monde
- Prise de contrôle des sites Web et des médias sociaux de TV5Monde
- Remplacement de leurs contenus par de la propagande pro-ISIS
- Publication des informations personnelles des proches de soldats français engagés dans des opérations contre ISIS.
« La destruction était phénoménale, méthodique, impressionnante, ils ont réussi à trouver les serveurs d’encodage parmi des milliers d’ordinateurs de l’entreprise » explique Jean-Pierre Verines, le directeur informatique de la chaîne.
Le groupe, quasiment inconnu avant le piratage des comptes Twitter et YouTube du CentCom américain, pourrait être lié à d’autres collectifs de pirates informatiques. Le groupe Lizard Squad, qui avait réalisé il y a un an une série de piratages particulièrement visibles, coutumier des provocations grossières, avait revendiqué en janvier le piratage du site de la Malaysia Airlines en se présentant comme « le véritable Cyber Califat ».
Le CyberCaliphate aurait été fondé par un jeune Britannique, selon des sources gouvernementales américaines et britanniques qui se sont exprimées après l’attaque contre le CentCom. Junaid Hussain, âgé d’une vingtaine d’années, s’était fait connaître en 2012 après avoir piraté le carnet d’adresses de Tony Blair, sous le blason du groupe de pirates Team Poison. Il avait écopé pour cela de six mois de prison, avant de quitter le pays pour la Syrie. Affaire à suivre donc…
Ou bien on a affaire à des super hackers ou bien à une négligence humaine.Il vaut mieux chercher au niveau de la securite.
De plus (sans tomber dans la conspiration) , ça donne de l’eau au moulin a une certaine loi qui arrive .
Oui, pas faux ça :/
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