MGP : Diffusion malveillante des données personnelles de 112 000 policiers

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Alors que la police française est encore sous le choc du récent double meurtre de Magnanville, voila que les données personnelles de 112 000 policiers ont été diffusées sur Internet après avoir fuitées de la Mutuelle Générale de la Police (MGP).

L’affaire est pour le moins embarrassante. Les coordonnées personnelles de 112 000 policiers et de certains de leurs proches, adhérents de la Mutuelle générale de la police (MGP), ont été abusivement diffusées sur le Web comme l’annonce RTL.

« La MGP a été victime d’un acte malveillant de manière intentionnelle de la part d’un de ses collaborateurs », a confirmé son président Benoît Briatte, qui a déposé plainte à Toulouse jeudi dernier.

D’où provient cette fuite massive ? D’un acte de malveillance d’un employé habilité ! L’agence où ce sont déroulés les faits est celle de Limoges en Haute-Vienne, où un employé de la mutuelle a extrait un fichier sensible interne regroupant les données personnelles de dizaines de milliers d’adhérents pour les transférer vers le cloud public Google Drive :

« Ce fichier se trouvait sur un serveur sécurisé, uniquement accessible aux salariés habilités, donc ce collaborateur a donc agi au mépris de toutes les règles de confidentialité et de déontologie internes à l’entreprise. »

Résultat, ce sont des milliers de noms & prénoms, de numéros de téléphone, d’adresses mail, d’adresses postales qui se sont se sont retrouvées en ligne, sans protection particulière le 2 juin dernier. Il ne fallait que le lien URL du fichier pour consulter librement la fameuse liste. Or, l’enquête doit encore déterminer si le lien a été partagé ou non… L’employé aurait agit par vengeance (prime non versée) et a été mis à pied le temps de tirer l’affaire au clair.

« C’est extrêmement préoccupant », a déclaré RTL Nicolas Conte, secrétaire général adjoint du syndicat Unité SGP Police-FO. Il exige que les institutions « renforcent leur sécurité ».

Google France a fait le ménage de son côté et de nouvelles mesures de sécurité internes ont été prises, mais l’affaire reste préoccupante même s’il semble y avoir eu plus de peur que de mal cette fois-ci !