Marché noir : L’achat de followers Twitter en vogue sur le Web

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Le marché noir du Web a une nouvelle filière florissante : la vente de followers, les abonnés du réseau social Twitter. Depuis les premières heures de Twitter, le nombre d’abonnés est un gage de crédibilité et de popularité pour les utilisateurs. Pour cette raison, les les professionnels et les politiques ont été les premiers à s’offrir les services de revendeurs de followers. Aujourd’hui, même les stars de téléréalité et les particuliers s’y mettent… alors pour comprendre cette contrebande Le HuffingtonPost a fait le test.

Le résultat est assez édifiant : avec seulement un budget d’à peine 33 euros, plus de 50.000 followers ont pu être achetés, et ce, en quelques heures !

Malgré que cette activité est interdite dans les règle du réseau social, l’expérience prouve que Twitter n’apporte guère d’importance à la détection et à l’éradication des faux comptes (au passage, comptes difficiles à identifier automatiquement, même si potentiellement inactifs). De ce fait, le business est florissant !

Du coup, les vendeurs de comptes se multiplient et s’affichent un peu partout. Les prix étant très attirants et variés, ils ont pas mal de demande. Des sites spécialisés ont vu le jour et d’autres squattent eBay en proposant des “lots” et autres “packs”. Bien entendu, tout cela est une énorme arnaque.

Avec ces tarifs, “un vendeur de faux abonnés peut gagner jusqu’à 600 euros par jour”, explique Wieland Alge, le porte parole de Barracuda Networks. Bien souvent, les comptes achetés sont comparables à des fantômes : pas de profil renseigné, ni de bio. Il est évident aussi qu’il ne faut pas s’attendre a des activités de leur part (réponses, retweets, etc). Leurs tweets sont clairement identifiés comme des robots (de type “lukujukukuku“) et suivent eux-même des milliers de comptes. Bref, les incohérences ne manquent pas !

Résultat des courses : les followers achetés sont inutiles et ne servent qu’à gonfler les stats… Mais attention, cela peut être mal vu !

Jean-Claude Charrier, créateur du site Plug’n Geek explique : “Si vous trichez et que ça s’ébruite, vous risquez d’être lynché“. Un simple ratio nombre de tweets / nombre de followers, ou la date de création d’un compte Twitter permettent de voir si les chiffres sont crédibles. Et c’est sans compter les programmes qui repèrent les faux abonnés tels que l’outil de Status People.

“Le nombre de followers reste un indicatif, mas c’est de moins en moins important” ajoute Charrier. Un nouvel indice, autre que le nombre de followers serait la solution pour contrer l’expansion de ce marché noir.

 

Lire l’étude complète sur Le HuffingtonPost.

1 COMMENTAIRE

  1. Bon article 🙂

    Mais il n’y pas besoin de payer, surtout pour des Likes de peu de qualité. Avec AddMeFast + iMacro on peut avoir des centaines d’actions sociales gratuites. Il faut avoir un minimum de précaution, mais c’est très efficace pour booster le ranking Google et Youtube de site/posts jeunes ou pour donner confiance aux visiteurs naturels.
    C’est vrai que ces Likes/Shares disparaissent avec le temps, mais sans pénalisation et il suffit d’en créer de nouveau au fur et à mesure que l’on les pert.

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